Equipage Apollo 14

L’équipage de la mission Apollo 14, nommé par la NASA le 7 est :

Apollo 14 ( 4 h 03-  20 h 24) est la huitième mission habitée du programme Apollo, et la troisième à se poser sur la Lune. Il s’agit de la première mission dont le but principal est scientifique, et dont le lieu d’atterrisage ait été sélectionné non en fonction de contraintes techniques, mais pour son intérêt géologique. Le module lunaire se posa dans la formation géologique Fra Mauro, qui était la destination originelle de la mission Apollo 13 avortée.

Le plan de vol global est similaire à la mission Apollo 12 du même type, et ce qu’aurait dû être Apollo 13. Des dispositions particulières ont cependant été prises pour pouvoir gérer un atterrissage prévu comme étant difficile, avec une phase de recherche d’un site peu accidenté pouvant être longue.

Le MET (Modularized Equipment Transporter)

Pour économiser le carburant du LEM, et fournir plus de marge pour l’atterrissage, il a été planifié que la mise en orbite de descente soit faite par le CSM avec le LEM attaché sur son propre budget de carburant, et non comme précédemment par le LEM seul. Pour les vols précédents, la capsule-mère ne s’était pas rapprochée à moins de 112 km de la surface lunaire. Au cours d’Apollo14, l’ensemble Kitty Hawk/Antarès est descendu à 15 km de la surface lunaire. Ainsi, Antarès s’est détaché beaucoup plus près du sol. Les économies de propergol réalisées ont ajouté 14 secondes à la capacité opérationnelle du LEM, donnant aux astronautes plus de temps pour planer au-dessus de la surface à la recherche d’un site propice et aussi pour se replacer sur une orbite lunaire si cela avait été nécessaire.

Bien que l’objectif principal soit le Cone Crater, le site précis d’atterrissage est planifié à environ un kilomètre au sud-ouest du cratère, car les abords directs du cratère sont estimés trop accidentés et pentus. La longue marche jusqu’au cratère nécessite l’utilisation d’une remorque, le Chariot à outils lunaire, MET (Modularized Equipment Transporter), qui va faciliter le transport du matériel et la récolte des échantillons. Ce sera la première et la dernière fois que cette remorque sera utilisée, les missions suivantes offrant l’utilisation du rover lunaire.

Nouveau plan d’ascension et de rendez-vous

Sur la Lune, deux sorties extravéhiculaires sont prévues : la première, de quatre heures, consacrée au déploiement de l’ALSEP et aux expériences, et la seconde, de quatre heures et demie, à l’excursion vers le Cone Crater et son exploration.

Pour le rendez-vous en orbite lunaire, une optimisation du plan de vol est prévue par rapport aux missions précédentes. Celles-ci utilisaient un plan d’ascension précautionneux, appelée la « méthode coelliptique ». Le LEM décollait pour une Coelliptic Sequence Initiation (CSI) visant une orbite circulaire à 83 km d’altitude. Arrivé à cette altitude, un changement d’inclinaison de l’orbite (pour avoir une orbite coplanaire avec le CSM) était prévu, si nécessaire, et une seconde orbite circulaire (la Constant Delta H (CDH)) était visée, à 28 km sous le CSM. Enfin, après une période de synchronisation, la Terminal Phase Initiation (TPI) était lancée pour intercepter précisément le CSM.

Ces phases et orbites intermédiaires avaient été décidées pour donner le temps et la possibilité de contrôler précisément les trajectoires, et de tester le bon fonctionnement des moteurs et des systèmes (pilote automatique et radars d’approche). Cela laissait également la possibilité au CSM de venir facilement secourir le LEM, en orbite stable, en cas de défaillance du pilote automatique ou des moteurs de celui-ci.

Le pilote automatique d’ascension s’avérant très performant et précis, et les moteurs du LEM très fiables, il a été décidé de simplifier la phase de remontée pour Apollo 14. La TPI sera lancée dès la fin de la mise en orbite initiale. Cette procédure génère une ascension plus rapide (85 minutes), avec des besoins en carburant réduits. En contrepartie, la fenêtre de tir du décollage du LEM est réduite à 30 secondes, et le sauvetage du LEM en cas de défaillances est plus difficile.

Source Wikipédia